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Mossfeldt Skogtransporter, l’appel de la forêt

Jorge Victoria atterrit à Ekshärad dans le centre de la Suède, pour rendre visite à la famille Mossfeldt et lui parler de son histoire, de ses opérations et de son expérience avec l’équipement Tigercat.

Photo d’une abatteuse-façonneuse 1165 Tigercat équipée de la tête d'abattage-ébranchage 534
Abatteuse-façonneuse 1165 Tigercat équipée de la tête d'abattage-ébranchage 534
En 1967, Lars-Erik Mossfeldt commence à conduire un transporteur en tant qu’employé d’Uddeholm. Après avoir travaillé de nombreuses années pour l'entreprise, il décide de se lancer à son compte. « À l’époque, tout le monde créait son entreprise, alors j’ai fait de même », déclare Lars-Erik. Mossfeldt Skogtransporter voit le jour en 1984.

Il se rappelle avoir dû récupérer le premier transporteur qu’il avait acheté, le Blue Brunett, dans une autre ville à environ 200 km. « Cela m’a pris deux jours pour ramener la machine. Il n’y avait pas de remorque à cette époque. Il fallait conduire la machine soi-même. »

Aujourd’hui, Mossfeldt Skogtransporter opère avec un contrat de 100 000 mètres cubes avec Stora Enso, et fournit un mélange de pin, bouleau et épinette. Pour cela, l’entreprise possède actuellement trois machines Tigercat : des transporteurs 1075C et 1085C et une abatteuse-façonneuse 1165 équipée de la nouvelle tête d'abattage-ébranchage 534 Tigercat.
Photo de l’empilement du dernier lot de billes sur le transporteur 1075C.
Empilement du dernier lot de billes sur le transporteur 1075C.
Roland, le fils de Lars-Erik a rejoint Mossfeldt en 1995 après avoir obtenu son diplôme d’un programme d'exploitation forestière de Södra Viken Naturbruksgymnasium, un lycée professionnel de Sunne. Roland explique qu’en Suède, il est nécessaire de disposer d’une certification pour utiliser de l’équipement forestier. « Il existe des réglementations forestières strictes. Le programme de formation à l’exploitation forestière vous y prépare. Par exemple, il ne faut pas que l’équipement lourd touche une étendue d’eau, même s’il ne s’agit que d’un petit ruisseau. Il est nécessaire de construire un pont au préalable. La Suède est très protectrice envers la nature et l’environnement. »

Henrik, le fils de Roland, a suivi le même parcours. Il a suivi le même programme d'exploitation forestière en 2018 et a rejoint l’entreprise une fois son diplôme en poche. Quand Henrik était petit, Lars-Erik et Roland l’emmenaient souvent dans les bois, où il a acquis sa fascination pour les machines forestières. « J’ai toujours pensé que ce serait génial de conduire une de ces machines. Je vois bien les avantages d’aller dans les bois avec elles. J’ai vraiment le meilleur travail possible. Je ne le changerais pour rien au monde. » Marcus, le dernier fils de Roland, s’est formé pour devenir mécanicien automobile, mais rapidement après son premier poste dans le secteur, il a décidé de venir travailler dans les bois. Marcus conduit actuellement un transporteur forestier 1085C, tandis qu’Henrik est aux commandes de l’abatteuse-façonneuse 1165. Gustaf, un employé de l’entreprise, conduit la 1075C.

Bien qu’Henrik ait fait ses débuts dans l’industrie forestière aux commandes d’un transporteur, il préfère désormais conduire l'abatteuse-façonneuse. Il s’efforce de trier les billes du mieux possible pour faciliter le travail des opérateurs de transporteur. Henrik est ravi quand un opérateur de transporteur le remercie pour son travail. Il n’a besoin de rien de plus. « Je peux rentrer chez moi en ayant la sensation d’avoir accompli quelque chose d’important. » Il explique que la transition idéale est de passer d’opérateur de transporteur à opérateur d'abatteuse-façonneuse. « Cela fait de vous un meilleur opérateur d’abatteuse-façonneuse, car vous comprenez ce qu’on attend de vous. »
Photo de trois générations de Mossfeldt. Roland, Lars-Erik, Marcus et Henrik.
Trois générations de Mossfeldt. Roland, Lars-Erik, Marcus et Henrik.

Un cochon dans un sac

En 2009, Mossfeldt a acheté 2 transporteurs 1075B, les premières machines Tigercat de la flotte de l’entreprise. « Les transporteurs étaient très bons dès le départ. On a immédiatement vu la différence. Nous avons bien fait de passer à Tigercat », commente Roland. Sa relation avec Tigercat a été très satisfaisante, il continue donc d'ajouter d’autres machines Tigercat à sa flotte. « Les gens du secteur sont toujours curieux quand on parle de nouvel équipement. Quand on a entendu parler de la nouvelle tête d'abattage-ébranchage 534, nous avons donc voulu l'essayer. »

Mossfeldt est la première entreprise de Suède à avoir acheté la toute nouvelle tête d'abattage-ébranchage 534. « Jusqu’ici, ses performances sont excellentes », déclare Roland. « Elle semble bien conçue et bien pensée. Les tuyaux semblent bien protégés. Nous travaillons sur ce nouvel équipement depuis environ 200 heures et nous sommes en train de le découvrir et d’en apprendre les dessous. » Selon lui, avoir un transporteur et une tête de la même marque facilite les choses au niveau de l’assistance. « Je n’ai besoin d’appeler qu’un seul numéro si j’ai un problème. » (Le concessionnaire de Tigercat en Suède est TigercatAB, une filiale de Tigercat Industries.)
Photo de la première tête d'abattage-ébranchage 534 Tigercat en Suède.
La première tête d'abattage-ébranchage 534 Tigercat en Suède.
Ce n'est pas la première fois que Mossfeldt prend un risque en achetant un tout nouveau produit Tigercat. En 2016, l’entreprise fut la première en Suède à acheter un transporteur forestier 1085C. « En Suède, on appelle ça un cochon dans un sac. Quand vous achetez quelque chose sans avoir beaucoup d’informations à son sujet et que vous espérez que tout ira bien. Eh bien, avec le 1085C, le risque a payé », dit Roland. Il ajoute que malgré le fait que Tigercat ne soit pas aussi connu en Suède qu’en Amérique du Nord, il n’a jamais entendu parler d’un Suédois déçu de la marque.

Premières impressions

Henrik Mossfeldt est le seul à conduire la 1165. La première chose qui l’a impressionné a été la grande zone de travail. « J'adore qu’on puisse tourner à 360 degrés. Je ne pouvais pas le faire avec mon ancienne abatteuse-façonneuse. C'est un des meilleurs avantages de cette machine Tigercat. » Il ajoute que la visibilité est également excellente. « Vous pouvez voir exactement où vous coupez et la distance que vous pouvez atteindre. » En termes d’espace dans la cabine, Henrik déclare que la cabine 1165 est très spacieuse, plus grande que celle de son ancienne abatteuse-façonneuse. L'accessibilité aux pièces d'entretien est également excellente. « J’ai changé les filtres à huile sans problème. Il n'y avait aucun obstacle. » Henrik n'avait pas encore d’expérience avec le système de commande de tête d’abattage-ébranchage D7, mais déclare que l’apprentissage a été très facile. En ce qui concerne la consommation de carburant, l’abatteuse-façonneuse Tigercat brûle 4 litres par heure de moins que son abatteuse-façonneuse précédente. « L’assistance a été parfaite. Il suffisait d’un appel pour qu’ils viennent le même jour, ou celui d’après, pour m’aider. »

Photo de Henrik déclarant que son expérience en tant qu’opérateur de transporteur fait de lui un meilleur opérateur d’abatteuse-façonneuse aujourd’hui.
Henrik déclare que son expérience en tant qu’opérateur de transporteur fait de lui un meilleur opérateur d’abatteuse-façonneuse aujourd’hui.

L’héritage perdure

Lars-Erik a travaillé dans les bois presque toute sa vie, et ne prévoit pas d’arrêter. Ce qu’il préfère, c’est encore de s’asseoir dans la machine et de profiter de la vue. « Les machines Tigercat sont souples », dit-il. « Après 55 ans à travailler dans les forêts, on voit bien que ces machines sont confortables. Je ne sens rien quand je les conduis. » Cela n'a pas toujours été le cas. « Je me rappelle qu’avec mon tout premier transporteur, je ne pouvais pas retourner le siège comme dans un transporteur aujourd’hui. Il fallait que je me retourne et que je me mette à genoux sur le siège quand il fallait charger la machine. »


« Je me rappelle qu’avec mon tout premier transporteur, je ne pouvais pas retourner le siège comme dans un transporteur aujourd’hui. Il fallait que je me retourne et que je me mette à genoux sur le siège quand il fallait charger la machine. »


— Lars-Erik Mossfeldt

Henrik déclare qu’il a apprécié le fait de pouvoir travailler en famille. « Bien sûr, il y a des hauts et des bas. Mais au final, nous finissons toujours par nous aider. Nous sommes une vraie équipe. »

Lars-Erik est optimiste pour l'avenir de l’entreprise, et bien qu’il soit encore impliqué, il a accordé sa confiance à son fils, Roland, et ses petits-enfants pour poursuivre son œuvre. « Ils ont choisi cette voie eux-mêmes. Je ne les ai jamais forcés à faire de l’exploitation forestière. Nous avons tous senti l’appel de la forêt. »

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